L’été 2017 dédie l’exposition du Haras national du Pin au cheval dans l’histoire de l’image et de la bande dessinée en y associant nos compagnons du monde équestre, aussi bien les chevaux d’Astérix et de Tintin que l’inséparable ami de Lucky Luke, Jolly Jumper ou de Yakari, Petit Tonnerre. On y découvrira également la création d’une planche de bande dessinée avec Caramel, le cheval vedette, depuis vingt-cinq ans, de la revue équestre Cheval Magazine.
Cette exposition « De Jolly Jumper à Caramel, chevaux et compagnie » s’adresse à tous les publics, petits et grands, en faisant appel à la culture numérique (présentation du Roman de Fauvain, manuscrit du XIVe siècle sur table numérique et d’autres ouvrages...), à la reconstitution de la ville de Lucky Luke ou encore du camp des Tuniques bleues, grâce à des figurines de collection, sans oublier des extraits du film « La ballade des Dalton » dans lequel René Goscinny a prêté sa voix à Jolly Jumper... Goscinny pour qui l’année 2017 est une année de commémoration, 40 ans après sa disparition.
De l’expression politique de l’image au Moyen-Age au retour de l’histoire en images au XIXe siècle et l’essor de la bande dessinée franco-belge au XXe siècle, le cheval affirme sa place. Il se personnifie, dès l’entre-deux guerres, avec le cheval Marcel dans Zig et Puce d’Alain Saint-Ogan pour devenir un élément intemporel que ce soit dans les bandes dessinées liées à l’Histoire, comme Les 7 vies de l’épervier, au western avec Blueberry ou encore la passion du cheval avec Triple Galop et Grand Galop, très plébiscitées par les petites filles, si souvent, cavalières.